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Culture

Les samouraïs s’exposent au musée Guimet

«Daimyo, seigneurs de la guerre au Japon», au musée Guimet à Paris, révèle d'éblouissantes armures anciennes, en fer et en soie.
On y croise beaucoup d'enfants le week-end et le musée Guimet, plus habitué à un public de retraités en semaine, s'en frise les moustaches... d'ours. Les guerriers japonais du XVIe au XIXe siècle se confectionnaient en effet des casques et des masques avec des moustaches en poil de ces plantigrades pour se nourrir spirituellement de leur force. Ou en poils de yaks, parfois. On est davantage surpris par la libellule qui orne très souvent leur heaume. «Détrompez-vous, corrige Michel Maucuer, l'un des commissaires de l'exposition. La libellule, c'est l'insecte qui avance, qui gagne.» On pense à la formule d'un autre grand combattant, le boxeur Muhammad Ali : «Vole comme le papillon, pique comme l'abeille.» L'art du guerrier se nourrit de légèreté (ces épaulettes très courtes pour dégager les manches, être sans cesse libre de ses mouvements) et de puissance (ces doubles sabres en laque dorée, un court et un long) comme dans les films d'arts martiaux. Toujours cette dualité, comme celle du fer et de la soie qui noue ces vêtements d'assaut.


Modifier par Anthony Guillou jeudi 25 octobre 2018

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